【阅读】法文译本 —— 《呐喊》自序
我在年青时候也曾经做过许多梦,后来大半忘却了,但自己也并不以为可惜。所谓回忆者,虽说可以使人欢欣,有时也不免使人寂寞,使精神的丝缕还牵着己逝的寂寞的时光,又有什么意味呢,而我偏苦于不能全忘却,这不能全忘的一部分,到现在便成了《呐喊》的来由。
我有四年多,曾经常常,——几乎是每天,出入于质铺和药店里,年纪可是忘却了,总之是药店的柜台正和我一样高,质铺的是比我高一倍,我从一倍高的柜台外送上衣服或首饰去,在侮蔑里接了钱,再到一样高的柜台上给我久病的父亲去买药。回家之后,又须忙别的事了,因为开方的医生是最有名的,以此所用的药引也奇特:冬天的芦根,经霜三年的甘蔗,蟋蟀要原对的,结子的平地木,……多不是容易办到的东西。然而我的父亲终于日重一日的亡故了。
有谁从小康人家而坠入困顿的么,我以为在这途路中,大概可以看见世人的真面目;我要到N进K学堂去了,仿佛是想走异路,逃异地,去寻求别样的人们。我的母亲没有法,办了八元的川资,说是由我的自便;然而伊哭了,这正是情理中的事,因为那时读书应试是正路,所谓学洋务,社会上便以为是一种走投无路的人,只得将灵魂卖给鬼子,要加倍的奚落而且排斥的,而况伊又看不见自己的儿子了。然而我也顾不得这些事,终于到N去进了K学堂了,在这学堂里,我才知道世上还有所谓格致,算学,地理,历史,绘图和体操。生理学并不教,但我们却看到些木版的《全体新论》和《化学卫生论》之类了。我还记得先前的医生的议论和方药,和现在所知道的比较起来,便渐渐的悟得中医不过是一种有意的或无意的骗子,同时又很起了对于被骗的病人和他的家族的同情;而且从译出的历史上,又知道了日本维新是大半发端于西方医学的事实。
因为这些幼稚的知识,后来便使我的学籍列在日本一个乡间的医学专门学校里了。我的梦很美满,预备卒业回来,救治象我父亲似的被误的病人的疾苦,战争时候便去当军医,一面又促进了国人对于维新的信仰。我已不知道教授微生物学的方法,现在又有了怎样的进步了,总之那时是用了电影,来显示微生物的形状的,因此有时讲义的一段落已完,而时间还没有到,教师便映些风景或时事的画片给学生看,以用去这多余的光阴。其时正当日俄战争的时候,关于战事的画片自然也就比较的多了,我在这一个讲堂中,便须常常随喜我那同学们的拍手和喝采。有一回,我竟在画片上忽然会见我久违的许多中国人了,一个绑在中间,许多站在左右,一样是强壮的体格,而显出麻木的神情。据解说,则绑着的是替俄国做了军事上的侦探,正要被日军砍下头颅来示众,而围着的便是来赏鉴这示众的盛举的人们。
这一学年没有完毕,我已经到了东京了,因为从那一回以后,我便觉得医学并非一件紧要事,凡是愚弱的国民,即使体格如何健全,如何茁壮,也只能做毫无意义的示众的材料和看客,病死多少是不必以为不幸的。所以我们的第一要著,是在改变他们的精神,而善于改变精神的是,我那时以为当然要推文艺,于是想提倡文艺运动了。在东京的留学生很有学法政理化以至警察工业的,但没有人治文学和美术;可是在冷淡的空气中,也幸而寻到几个同志了,此外又邀集了必须的几个人,商量之后,第一步当然是出杂志,名目是取“新的生命”的意思,因为我们那时大抵带些复古的倾向,所以只谓之《新生》。
《新生》的出版之期接近了,但最先就隐去了若干担当文字的人,接着又逃走了资本,结果只剩下不名一钱的三个人。创始时候既己背时,失败时候当然无可告语,而其后却连这三个人也都为各自的运命所驱策,不能在一处纵谈将来的好梦了,这就是我们的并未产生的《新生》的结局。
我感到未尝经验的无聊,是自此以后的事。我当初是不知其所以然的;后来想,凡有一人的主张,得了赞和,是促其前进的,得了反对,是促其奋斗的,独有叫喊于生人中,而生人并无反应,既非赞同,也无反对,如置身毫无边际的荒原,无可措手的了,这是怎样的悲哀呵,我于是以我所感到者为寂寞。
这寂寞又一天一天的长大起来,如大毒蛇,缠住了我的灵魂了。
然而我虽然自有无端的悲哀,却也并不愤懑,因为这经验使我反省,看见自己了:就是我决不是一个振臂一呼应者云集的英雄。
只是我自己的寂寞是不可不驱除的,因为这于我太痛苦。我于是用了种种法,来麻醉自己的灵魂,使我沉入于国民中,使我回到古代去,后来也亲历或旁观过几样更寂寞更悲哀的事,都为我所不愿追怀,甘心使他们和我的脑一同消灭在泥土里的,但我的麻醉法却也似乎已经奏了功,再没有青年时候的慷慨激昂的意思了。
S会馆里有三间屋,相传是往昔曾在院子里的槐树上缢死过一个女人的,现在槐树已经高不可攀了,而这屋还没有人住;许多年,我便寓在这屋里钞古碑。客中少有人来,古碑中也遇不到什么问题和主义,而我的生命却居然暗暗的消去了,这也就是我惟一的愿望。夏夜,蚊子多了,便摇着蒲扇坐在槐树下,从密叶缝里看那一点一点的青天,晚出的槐蚕又每每冰冷的落在头颈上。
那时偶或来谈的是一个老朋友金心异,将手提的大皮夹放在破桌上,脱下长衫,对面坐下了,因为怕狗,似乎心房还在怦怦的跳动。
“你钞了这些有什么用?”有一夜,他翻着我那古碑的钞本,发了研究的质问了。
“没有什么用。”
“那么,你钞他是什么意思呢?”
“没有什么意思。”
“我想,你可以做点文章……”
我懂得他的意思了,他们正办《新青年》,然而那时仿佛不特没有人来赞同,并且也还没有人来反对,我想,他们许是感到寂寞了,但是说:
“假如一间铁屋子,是绝无窗户而万难破毁的,里面有许多熟睡的人们,不久都要闷死了,然而是从昏睡入死灭,并不感到就死的悲哀。现在你大嚷起来,惊起了较为清醒的几个人,使这不幸的少数者来受无可挽救的临终的苦楚,你倒以为对得起他们么?”
“然而几个人既然起来,你不能说决没有毁坏这铁屋的希望。”
是的,我虽然自有我的确信,然而说到希望,却是不能抹杀的,因为希望是在于将来,决不能以我之必无的证明,来折服了他之所谓可有,于是我终于答应他也做文章了,这便是最初的一篇《狂人日记》。从此以后,便一发而不可收,每写些小说模样的文章,以敷衍朋友们的嘱托,积久了就有了十余篇。
在我自己,本以为现在是已经并非一个切迫而不能已于言的人了,但或者也还未能忘怀于当日自己的寂寞的悲哀罢,所以有时候仍不免呐喊几声,聊以慰藉那在寂寞里奔驰的猛士,使他不惮于前驱。至于我的喊声是勇猛或是悲哀,是可憎或是可笑,那倒是不暇顾及的;但既然是呐喊,则当然须听将令的了,所以我往往不恤用了曲笔,在《药》的瑜儿的坟上平空添上一个花环,在《明天》里也不叙单四嫂子竟没有做到看见儿子的梦,因为那时的主将是不主张消极的。至于自己,却也并不愿将自以为苦的寂寞,再来传染给也如我那年青时候似的正做着好梦的青年。
这样说来,我的小说和艺术的距离之远,也就可想而知了,然而到今日还能蒙着小说的名,甚而至于且有成集的机会,无论如何总不能不说是一件侥幸的事,但侥幸虽使我不安于心,而悬揣人间暂时还有读者,则究竟也仍然是高兴的。
所以我竟将我的短篇小说结集起来,而且付印了,又因为上面所说的缘由,便称之为《呐喊》。
一九二二年十二月三日,鲁迅记于北京。
Préface de « L’appel aux armes »
Dans cette préface à son premier recueil de nouvelles, datée du 3 décembre 1922, Lu Xun expose les raisons de son choix de la littérature comme arme de combat.
Dans ma jeunesse, j’ai fait, moi aussi, de nombreux rêves, puis je les ai oubliés pour la plupart, mais je n’en ai aucun regret. Bien que le souvenir puisse être une source de joies, il peut aussi, par moments, être une source inévitable de solitude, et il n’est pas bon de laisser son esprit enfermé dans la solitude de jours révolus ; néanmoins, je n’arrive pas à oublier totalement, et cela me torture, alors ces bribes de souvenirs que je ne peux effacer sont devenues la source de « L’appel aux armes ».
Pendant plus de quatre ans, je suis allé régulièrement, pratiquement tous les jours, chez un prêteur sur gages et un pharmacien ; je ne sais plus l’âge que j’avais alors, mais le comptoir du pharmacien était de la même taille que moi, tandis que celui du prêteur sur gages était deux fois plus haut ; j’allais apporter des vêtements et des bijoux au comptoir deux fois plus haut que moi, d’où l’on me donnait d’un air condescendant de l’argent que j’utilisais alors pour aller acheter, au comptoir de ma taille, des médicaments pour mon père gravement malade. De retour à la maison, j’avais à résoudre un autre problème, car c’était un médecin très réputé qui établissait les ordonnances, et il prescrivait toujours des médicaments dont les ingrédients n’étaient pas faciles à trouver : des rhizomes de roseau cueillis en hiver, de la canne à sucre ayant subi trois ans de gelées ….. Pourtant l’état de mon père ne cessa d’empirer de jour en jour, jusqu’à ce qu’il finisse par mourir.
Je pense que se retrouver dans le besoin après avoir connu une existence relativement aisée est une expérience qui permet de se faire une image réaliste du monde ; je voulais aller étudier à Nankin, à l’école navale de Jiangnan (1), parce que, semble-t-il, je voulais changer de parcours, d’horizon et de milieu. Ma mère n’eut d’autre alternative que de me donner huit yuan pour mes frais de voyage, en me disant de faire comme bon me semblait ; il est vrai qu’elle pleura, mais c’était naturel, car, à cette époque, il était normal d’étudier les classiques et de passer les examens officiels, aller étudier les disciplines occidentales était considéré, dans la société d’alors, comme une voie sans issue, et un simple moyen de vendre son âme aux diables étrangers. […] Mais je n’en avais cure, et entrai finalement à l’école navale, à Nankin ; je découvris alors qu’il existait sous le soleil des disciplines comme les mathématiques, la géographie, l’histoire […] . On n’y enseignait pas la physiologie, mais nous disposions de livres illustrés de planches, comme le « Nouveau traité sur le corps humain » ou « Essais sur la chimie et l’hygiène ». Je me souviens que, en comparant les théories des médecins que j’avais connus, et les ordonnances qu’ils prescrivaient, avec mes nouvelles connaissances, je réalisai peu à peu que ces médecins n’étaient, consciemment ou inconsciemment, que des charlatans, et en vins, en même temps, à ressentir de la compassion pour tous les malades et les familles victimes de leurs escroqueries ; en outre, en lisant des livres d’histoire traduits, j’ai appris que la modernisation du Japon avait débuté, en grande partie, par l’introduction de la médecine occidentale.
Ce savoir encore immature m’a conduit à m’inscrire dans une école de médecine provinciale au Japon. J’avais un rêve superbe : rentrer en Chine à la fin de mes études pour guérir les maux de tous ces malades mal soignés, comme mon père, et éventuellement devenir médecin militaire en cas de guerre, tout en insufflant chez mes compatriotes la foi dans la nécessité de la réforme. Je ne sais pas quels progrès ont aujourd’hui été réalisés dans les méthodes d’enseignement de la microbiologie, mais, à cette époque-là, on projetait des diapositives pour montrer l’aspect des microbes ; parfois, lorsque le programme d’un cours était terminé, il restait encore un peu de temps, alors le professeur meublait le reste du cours avec des projections de paysages ou d’images d’actualité. C’était l’époque de la guerre russo-japonaise (2), il y avait donc un assez grand nombre d’images du conflit, et il me fallait souvent me joindre aux applaudissements et ovations manifestant la joie de mes camarades dans l’amphi. Un jour, à ma grande surprise, alors que je n’avais pas vu de Chinois depuis longtemps, j’en ai vu soudain un grand nombre sur l’écran ; l’un d’entre eux, au milieu, était attaché, entouré d’une foule d’autres, tous solidement bâtis, mais l’air totalement apathique. D’après le commentaire, l’homme attaché était un espion à la solde de l’armée russe, il allait être décapité par l’armée japonaise à titre d’exemple, et ceux qui étaient autour de lui étaient venus profiter d’un spectacle rare.
Je n’ai pas attendu la fin de l’année scolaire pour partir à Tokyo car, à partir de ce jour-là, j’en vins à penser que la médecine n’était pas une chose vitale ; un peuple faible et abruti, même en bonne santé physique, même robuste, ne pouvait au mieux qu’être utilisé pour servir d’exemple public ou être spectateur de ce genre d’événement ; qu’il y ait beaucoup de ces gens qui meurent ne pouvait être nécessairement considéré comme malencontreux. Par conséquent, la tâche la plus importante était de changer les esprits, et il m’apparut alors que, pour cela, il fallait en priorité développer l’art et la littérature ; j’entrepris donc de promouvoir un mouvement artistique et littéraire. La plupart des étudiants étrangers à Tokyo étudiaient le droit, les sciences politiques, la physique et la chimie, voire les techniques policières ou la production industrielle, mais il n’y en avait aucun inscrit en littérature ou beaux arts. Pourtant, malgré ce contexte peu propice, j’ai eu la chance de rencontrer quelques camarades partageant les mêmes idées, et nous avons fini par réunir les quelques autres personnes nécessaires ; après en avoir discuté, il nous parut évident que la première étape devait être une revue, dont le titre évoquerait l’idée de renaissance; ce fut simplement « Vie nouvelle ».
Peu avant la parution du premier numéro, cependant, plusieurs des auteurs qui avaient été les premiers à se charger de rédiger un article déclarèrent forfait, sur quoi nos investisseurs retirèrent leurs fonds ; nous nous sommes retrouvés à trois, sans un sou, […] mais, par la suite, même ces trois-là connurent des destins divergents. Ainsi se termina l’aventure de cette « Vie nouvelle » avortée.
[…] En y réfléchissant par la suite, je me suis dit que si l’on obtient une approbation après avoir fait une proposition, il faut le prendre comme un encouragement à aller de l’avant ; si l’on rencontre de l’opposition, en revanche, ce doit être une incitation à lutter ; le pire est d’adresser un appel aux vivants, et de ne recevoir aucune réponse, que ce soit dans un sens ou dans l’autre, c’est aussi terrible que de se trouver perdu dans un désert sans limites ; je me suis alors senti seul.
Ce sentiment de solitude a cru de jour en jour, se lovant autour de mon âme comme un serpent venimeux. Et pourtant, malgré cette tristesse sans raison, je n’éprouvais aucun ressentiment, car cette expérience me fit réfléchir sur moi-même : je réalisai que je n’étais absolument pas l’un de ces héros capables de rallier les foules à sa cause.
Ceci dit, il me fallait absolument me débarrasser de ce sentiment parce qu’il était trop douloureux. J’ai alors utilisé toutes sortes de procédés pour tenter d’anesthésier mon âme […] et ils ont produit leur effet : j’ai perdu l’enthousiasme et l’exaltation de ma jeunesse.
[.. il raconte qu’il copie de vieilles inscriptions sans signification particulière pour passer le temps ..]
A cette époque-là, un vieil ami, Jin Xinyi, venait de temps en temps discuter avec moi ; il arrivait en portant un gros porte-documents qu’il posait sur la table cassée, enlevait sa longue robe et s’asseyait en face de moi, le cœur encore palpitant parce qu’il avait peur des chiens. Une nuit, après avoir feuilleté les pages du carnet où je copiais les inscriptions de vieilles stèles, il me demanda d’un ton inquisiteur :
« Cela sert à quoi que tu copies tout cela ? »
« A rien. »
« Mais, si tu le copies, c’est dans un but déterminé. »
« Non, pas du tout. »
« Je trouve que tu devrais écrire des articles … »
J’ai compris ce qu’il voulait dire. Ils publiaient une revue, « Jeunesse nouvelle », mais alors, non seulement ils n’avaient eu aucune réaction positive, mais il n’avait même pas rencontré d’opposition, je pense qu’ils devaient vraiment se sentir seuls. Pourtant je lui dis :
« Imaginons une maison en fer, sans fenêtre et quasiment indestructible ; à l’intérieur, il y a un grand nombre de gens profondément endormis qui vont mourir asphyxiés dans peu de temps, mais ils vont mourir dans leur sommeil, donc sans ressentir aucune douleur. Maintenant si tu lances un grand cri et réveilles en sursaut quelques uns d’entre eux, ceux qui ont le sommeil le plus léger, les précipitant ainsi dans les souffrances de l’agonie sans pouvoir les sauver d’une mort inéluctable, tu penses vraiment que tu leur auras rendu service ? »
« S’il y en a quelques uns de réveillés, on ne pourra pas dire qu’il n’y a aucun espoir de détruire la maison de fer. » (3)
Il est vrai que, en dépit de mes propres convictions, je ne peux oblitérer l’espoir, car il concerne l’avenir, et je n‘ai aucune preuve qui puisse réfuter l’affirmation de son existence ; alors, finalement, j’ai accepté d’écrire quelque chose, et cela a donné ma première nouvelle : « Le journal d’un fou ». Après quoi je n’ai pu m’arrêter, j’ai écrit d’autres nouvelles, chaque fois à la demande d’amis, jusqu’à en avoir, avec le temps, une bonne dizaine.
Maintenant, je peux dire que je ne suis plus quelqu’un qui ressent un besoin pressant d’écrire sans pouvoir le faire, mais je n’ai pas oublié le sentiment douloureux de solitude qui fut le mien à cette époque-là, c’est pourquoi je ne peux m’empêcher, de temps en temps, de pousser quelques cris, juste pour consoler quelque vaillant guerrier parti au galop dans la solitude, pour qu’il n’ait pas peur de continuer à avancer. Que ces cris soient braves ou tristes, repoussants ou risibles, c’est le dernier de mes soucis ; mais, comme c’est un appel aux armes, il faut bien sûr que je me conforme aux ordres de mes supérieurs, alors j’ai souvent utilisé des allusions voilées pour ne pas transmettre mon terrible sentiment de solitude à la jeunesse actuelle, perdue dans de doux rêves comme je l’avais été moi-même au même âge.
…
(1) L’école était gratuite.
(2) La guerre russo-japonaise, opposant la Russie impériale à l’empire japonais, s’est déroulée de février 1904 à septembre 1905.
(3) C’est le passage le plus célèbre et le plus souvent cité du texte.
我有四年多,曾经常常,——几乎是每天,出入于质铺和药店里,年纪可是忘却了,总之是药店的柜台正和我一样高,质铺的是比我高一倍,我从一倍高的柜台外送上衣服或首饰去,在侮蔑里接了钱,再到一样高的柜台上给我久病的父亲去买药。回家之后,又须忙别的事了,因为开方的医生是最有名的,以此所用的药引也奇特:冬天的芦根,经霜三年的甘蔗,蟋蟀要原对的,结子的平地木,……多不是容易办到的东西。然而我的父亲终于日重一日的亡故了。
有谁从小康人家而坠入困顿的么,我以为在这途路中,大概可以看见世人的真面目;我要到N进K学堂去了,仿佛是想走异路,逃异地,去寻求别样的人们。我的母亲没有法,办了八元的川资,说是由我的自便;然而伊哭了,这正是情理中的事,因为那时读书应试是正路,所谓学洋务,社会上便以为是一种走投无路的人,只得将灵魂卖给鬼子,要加倍的奚落而且排斥的,而况伊又看不见自己的儿子了。然而我也顾不得这些事,终于到N去进了K学堂了,在这学堂里,我才知道世上还有所谓格致,算学,地理,历史,绘图和体操。生理学并不教,但我们却看到些木版的《全体新论》和《化学卫生论》之类了。我还记得先前的医生的议论和方药,和现在所知道的比较起来,便渐渐的悟得中医不过是一种有意的或无意的骗子,同时又很起了对于被骗的病人和他的家族的同情;而且从译出的历史上,又知道了日本维新是大半发端于西方医学的事实。
因为这些幼稚的知识,后来便使我的学籍列在日本一个乡间的医学专门学校里了。我的梦很美满,预备卒业回来,救治象我父亲似的被误的病人的疾苦,战争时候便去当军医,一面又促进了国人对于维新的信仰。我已不知道教授微生物学的方法,现在又有了怎样的进步了,总之那时是用了电影,来显示微生物的形状的,因此有时讲义的一段落已完,而时间还没有到,教师便映些风景或时事的画片给学生看,以用去这多余的光阴。其时正当日俄战争的时候,关于战事的画片自然也就比较的多了,我在这一个讲堂中,便须常常随喜我那同学们的拍手和喝采。有一回,我竟在画片上忽然会见我久违的许多中国人了,一个绑在中间,许多站在左右,一样是强壮的体格,而显出麻木的神情。据解说,则绑着的是替俄国做了军事上的侦探,正要被日军砍下头颅来示众,而围着的便是来赏鉴这示众的盛举的人们。
这一学年没有完毕,我已经到了东京了,因为从那一回以后,我便觉得医学并非一件紧要事,凡是愚弱的国民,即使体格如何健全,如何茁壮,也只能做毫无意义的示众的材料和看客,病死多少是不必以为不幸的。所以我们的第一要著,是在改变他们的精神,而善于改变精神的是,我那时以为当然要推文艺,于是想提倡文艺运动了。在东京的留学生很有学法政理化以至警察工业的,但没有人治文学和美术;可是在冷淡的空气中,也幸而寻到几个同志了,此外又邀集了必须的几个人,商量之后,第一步当然是出杂志,名目是取“新的生命”的意思,因为我们那时大抵带些复古的倾向,所以只谓之《新生》。
《新生》的出版之期接近了,但最先就隐去了若干担当文字的人,接着又逃走了资本,结果只剩下不名一钱的三个人。创始时候既己背时,失败时候当然无可告语,而其后却连这三个人也都为各自的运命所驱策,不能在一处纵谈将来的好梦了,这就是我们的并未产生的《新生》的结局。
我感到未尝经验的无聊,是自此以后的事。我当初是不知其所以然的;后来想,凡有一人的主张,得了赞和,是促其前进的,得了反对,是促其奋斗的,独有叫喊于生人中,而生人并无反应,既非赞同,也无反对,如置身毫无边际的荒原,无可措手的了,这是怎样的悲哀呵,我于是以我所感到者为寂寞。
这寂寞又一天一天的长大起来,如大毒蛇,缠住了我的灵魂了。
然而我虽然自有无端的悲哀,却也并不愤懑,因为这经验使我反省,看见自己了:就是我决不是一个振臂一呼应者云集的英雄。
只是我自己的寂寞是不可不驱除的,因为这于我太痛苦。我于是用了种种法,来麻醉自己的灵魂,使我沉入于国民中,使我回到古代去,后来也亲历或旁观过几样更寂寞更悲哀的事,都为我所不愿追怀,甘心使他们和我的脑一同消灭在泥土里的,但我的麻醉法却也似乎已经奏了功,再没有青年时候的慷慨激昂的意思了。
S会馆里有三间屋,相传是往昔曾在院子里的槐树上缢死过一个女人的,现在槐树已经高不可攀了,而这屋还没有人住;许多年,我便寓在这屋里钞古碑。客中少有人来,古碑中也遇不到什么问题和主义,而我的生命却居然暗暗的消去了,这也就是我惟一的愿望。夏夜,蚊子多了,便摇着蒲扇坐在槐树下,从密叶缝里看那一点一点的青天,晚出的槐蚕又每每冰冷的落在头颈上。
那时偶或来谈的是一个老朋友金心异,将手提的大皮夹放在破桌上,脱下长衫,对面坐下了,因为怕狗,似乎心房还在怦怦的跳动。
“你钞了这些有什么用?”有一夜,他翻着我那古碑的钞本,发了研究的质问了。
“没有什么用。”
“那么,你钞他是什么意思呢?”
“没有什么意思。”
“我想,你可以做点文章……”
我懂得他的意思了,他们正办《新青年》,然而那时仿佛不特没有人来赞同,并且也还没有人来反对,我想,他们许是感到寂寞了,但是说:
“假如一间铁屋子,是绝无窗户而万难破毁的,里面有许多熟睡的人们,不久都要闷死了,然而是从昏睡入死灭,并不感到就死的悲哀。现在你大嚷起来,惊起了较为清醒的几个人,使这不幸的少数者来受无可挽救的临终的苦楚,你倒以为对得起他们么?”
“然而几个人既然起来,你不能说决没有毁坏这铁屋的希望。”
是的,我虽然自有我的确信,然而说到希望,却是不能抹杀的,因为希望是在于将来,决不能以我之必无的证明,来折服了他之所谓可有,于是我终于答应他也做文章了,这便是最初的一篇《狂人日记》。从此以后,便一发而不可收,每写些小说模样的文章,以敷衍朋友们的嘱托,积久了就有了十余篇。
在我自己,本以为现在是已经并非一个切迫而不能已于言的人了,但或者也还未能忘怀于当日自己的寂寞的悲哀罢,所以有时候仍不免呐喊几声,聊以慰藉那在寂寞里奔驰的猛士,使他不惮于前驱。至于我的喊声是勇猛或是悲哀,是可憎或是可笑,那倒是不暇顾及的;但既然是呐喊,则当然须听将令的了,所以我往往不恤用了曲笔,在《药》的瑜儿的坟上平空添上一个花环,在《明天》里也不叙单四嫂子竟没有做到看见儿子的梦,因为那时的主将是不主张消极的。至于自己,却也并不愿将自以为苦的寂寞,再来传染给也如我那年青时候似的正做着好梦的青年。
这样说来,我的小说和艺术的距离之远,也就可想而知了,然而到今日还能蒙着小说的名,甚而至于且有成集的机会,无论如何总不能不说是一件侥幸的事,但侥幸虽使我不安于心,而悬揣人间暂时还有读者,则究竟也仍然是高兴的。
所以我竟将我的短篇小说结集起来,而且付印了,又因为上面所说的缘由,便称之为《呐喊》。
一九二二年十二月三日,鲁迅记于北京。
Préface de « L’appel aux armes »
Dans cette préface à son premier recueil de nouvelles, datée du 3 décembre 1922, Lu Xun expose les raisons de son choix de la littérature comme arme de combat.
Dans ma jeunesse, j’ai fait, moi aussi, de nombreux rêves, puis je les ai oubliés pour la plupart, mais je n’en ai aucun regret. Bien que le souvenir puisse être une source de joies, il peut aussi, par moments, être une source inévitable de solitude, et il n’est pas bon de laisser son esprit enfermé dans la solitude de jours révolus ; néanmoins, je n’arrive pas à oublier totalement, et cela me torture, alors ces bribes de souvenirs que je ne peux effacer sont devenues la source de « L’appel aux armes ».
Pendant plus de quatre ans, je suis allé régulièrement, pratiquement tous les jours, chez un prêteur sur gages et un pharmacien ; je ne sais plus l’âge que j’avais alors, mais le comptoir du pharmacien était de la même taille que moi, tandis que celui du prêteur sur gages était deux fois plus haut ; j’allais apporter des vêtements et des bijoux au comptoir deux fois plus haut que moi, d’où l’on me donnait d’un air condescendant de l’argent que j’utilisais alors pour aller acheter, au comptoir de ma taille, des médicaments pour mon père gravement malade. De retour à la maison, j’avais à résoudre un autre problème, car c’était un médecin très réputé qui établissait les ordonnances, et il prescrivait toujours des médicaments dont les ingrédients n’étaient pas faciles à trouver : des rhizomes de roseau cueillis en hiver, de la canne à sucre ayant subi trois ans de gelées ….. Pourtant l’état de mon père ne cessa d’empirer de jour en jour, jusqu’à ce qu’il finisse par mourir.
Je pense que se retrouver dans le besoin après avoir connu une existence relativement aisée est une expérience qui permet de se faire une image réaliste du monde ; je voulais aller étudier à Nankin, à l’école navale de Jiangnan (1), parce que, semble-t-il, je voulais changer de parcours, d’horizon et de milieu. Ma mère n’eut d’autre alternative que de me donner huit yuan pour mes frais de voyage, en me disant de faire comme bon me semblait ; il est vrai qu’elle pleura, mais c’était naturel, car, à cette époque, il était normal d’étudier les classiques et de passer les examens officiels, aller étudier les disciplines occidentales était considéré, dans la société d’alors, comme une voie sans issue, et un simple moyen de vendre son âme aux diables étrangers. […] Mais je n’en avais cure, et entrai finalement à l’école navale, à Nankin ; je découvris alors qu’il existait sous le soleil des disciplines comme les mathématiques, la géographie, l’histoire […] . On n’y enseignait pas la physiologie, mais nous disposions de livres illustrés de planches, comme le « Nouveau traité sur le corps humain » ou « Essais sur la chimie et l’hygiène ». Je me souviens que, en comparant les théories des médecins que j’avais connus, et les ordonnances qu’ils prescrivaient, avec mes nouvelles connaissances, je réalisai peu à peu que ces médecins n’étaient, consciemment ou inconsciemment, que des charlatans, et en vins, en même temps, à ressentir de la compassion pour tous les malades et les familles victimes de leurs escroqueries ; en outre, en lisant des livres d’histoire traduits, j’ai appris que la modernisation du Japon avait débuté, en grande partie, par l’introduction de la médecine occidentale.
Ce savoir encore immature m’a conduit à m’inscrire dans une école de médecine provinciale au Japon. J’avais un rêve superbe : rentrer en Chine à la fin de mes études pour guérir les maux de tous ces malades mal soignés, comme mon père, et éventuellement devenir médecin militaire en cas de guerre, tout en insufflant chez mes compatriotes la foi dans la nécessité de la réforme. Je ne sais pas quels progrès ont aujourd’hui été réalisés dans les méthodes d’enseignement de la microbiologie, mais, à cette époque-là, on projetait des diapositives pour montrer l’aspect des microbes ; parfois, lorsque le programme d’un cours était terminé, il restait encore un peu de temps, alors le professeur meublait le reste du cours avec des projections de paysages ou d’images d’actualité. C’était l’époque de la guerre russo-japonaise (2), il y avait donc un assez grand nombre d’images du conflit, et il me fallait souvent me joindre aux applaudissements et ovations manifestant la joie de mes camarades dans l’amphi. Un jour, à ma grande surprise, alors que je n’avais pas vu de Chinois depuis longtemps, j’en ai vu soudain un grand nombre sur l’écran ; l’un d’entre eux, au milieu, était attaché, entouré d’une foule d’autres, tous solidement bâtis, mais l’air totalement apathique. D’après le commentaire, l’homme attaché était un espion à la solde de l’armée russe, il allait être décapité par l’armée japonaise à titre d’exemple, et ceux qui étaient autour de lui étaient venus profiter d’un spectacle rare.
Je n’ai pas attendu la fin de l’année scolaire pour partir à Tokyo car, à partir de ce jour-là, j’en vins à penser que la médecine n’était pas une chose vitale ; un peuple faible et abruti, même en bonne santé physique, même robuste, ne pouvait au mieux qu’être utilisé pour servir d’exemple public ou être spectateur de ce genre d’événement ; qu’il y ait beaucoup de ces gens qui meurent ne pouvait être nécessairement considéré comme malencontreux. Par conséquent, la tâche la plus importante était de changer les esprits, et il m’apparut alors que, pour cela, il fallait en priorité développer l’art et la littérature ; j’entrepris donc de promouvoir un mouvement artistique et littéraire. La plupart des étudiants étrangers à Tokyo étudiaient le droit, les sciences politiques, la physique et la chimie, voire les techniques policières ou la production industrielle, mais il n’y en avait aucun inscrit en littérature ou beaux arts. Pourtant, malgré ce contexte peu propice, j’ai eu la chance de rencontrer quelques camarades partageant les mêmes idées, et nous avons fini par réunir les quelques autres personnes nécessaires ; après en avoir discuté, il nous parut évident que la première étape devait être une revue, dont le titre évoquerait l’idée de renaissance; ce fut simplement « Vie nouvelle ».
Peu avant la parution du premier numéro, cependant, plusieurs des auteurs qui avaient été les premiers à se charger de rédiger un article déclarèrent forfait, sur quoi nos investisseurs retirèrent leurs fonds ; nous nous sommes retrouvés à trois, sans un sou, […] mais, par la suite, même ces trois-là connurent des destins divergents. Ainsi se termina l’aventure de cette « Vie nouvelle » avortée.
[…] En y réfléchissant par la suite, je me suis dit que si l’on obtient une approbation après avoir fait une proposition, il faut le prendre comme un encouragement à aller de l’avant ; si l’on rencontre de l’opposition, en revanche, ce doit être une incitation à lutter ; le pire est d’adresser un appel aux vivants, et de ne recevoir aucune réponse, que ce soit dans un sens ou dans l’autre, c’est aussi terrible que de se trouver perdu dans un désert sans limites ; je me suis alors senti seul.
Ce sentiment de solitude a cru de jour en jour, se lovant autour de mon âme comme un serpent venimeux. Et pourtant, malgré cette tristesse sans raison, je n’éprouvais aucun ressentiment, car cette expérience me fit réfléchir sur moi-même : je réalisai que je n’étais absolument pas l’un de ces héros capables de rallier les foules à sa cause.
Ceci dit, il me fallait absolument me débarrasser de ce sentiment parce qu’il était trop douloureux. J’ai alors utilisé toutes sortes de procédés pour tenter d’anesthésier mon âme […] et ils ont produit leur effet : j’ai perdu l’enthousiasme et l’exaltation de ma jeunesse.
[.. il raconte qu’il copie de vieilles inscriptions sans signification particulière pour passer le temps ..]
A cette époque-là, un vieil ami, Jin Xinyi, venait de temps en temps discuter avec moi ; il arrivait en portant un gros porte-documents qu’il posait sur la table cassée, enlevait sa longue robe et s’asseyait en face de moi, le cœur encore palpitant parce qu’il avait peur des chiens. Une nuit, après avoir feuilleté les pages du carnet où je copiais les inscriptions de vieilles stèles, il me demanda d’un ton inquisiteur :
« Cela sert à quoi que tu copies tout cela ? »
« A rien. »
« Mais, si tu le copies, c’est dans un but déterminé. »
« Non, pas du tout. »
« Je trouve que tu devrais écrire des articles … »
J’ai compris ce qu’il voulait dire. Ils publiaient une revue, « Jeunesse nouvelle », mais alors, non seulement ils n’avaient eu aucune réaction positive, mais il n’avait même pas rencontré d’opposition, je pense qu’ils devaient vraiment se sentir seuls. Pourtant je lui dis :
« Imaginons une maison en fer, sans fenêtre et quasiment indestructible ; à l’intérieur, il y a un grand nombre de gens profondément endormis qui vont mourir asphyxiés dans peu de temps, mais ils vont mourir dans leur sommeil, donc sans ressentir aucune douleur. Maintenant si tu lances un grand cri et réveilles en sursaut quelques uns d’entre eux, ceux qui ont le sommeil le plus léger, les précipitant ainsi dans les souffrances de l’agonie sans pouvoir les sauver d’une mort inéluctable, tu penses vraiment que tu leur auras rendu service ? »
« S’il y en a quelques uns de réveillés, on ne pourra pas dire qu’il n’y a aucun espoir de détruire la maison de fer. » (3)
Il est vrai que, en dépit de mes propres convictions, je ne peux oblitérer l’espoir, car il concerne l’avenir, et je n‘ai aucune preuve qui puisse réfuter l’affirmation de son existence ; alors, finalement, j’ai accepté d’écrire quelque chose, et cela a donné ma première nouvelle : « Le journal d’un fou ». Après quoi je n’ai pu m’arrêter, j’ai écrit d’autres nouvelles, chaque fois à la demande d’amis, jusqu’à en avoir, avec le temps, une bonne dizaine.
Maintenant, je peux dire que je ne suis plus quelqu’un qui ressent un besoin pressant d’écrire sans pouvoir le faire, mais je n’ai pas oublié le sentiment douloureux de solitude qui fut le mien à cette époque-là, c’est pourquoi je ne peux m’empêcher, de temps en temps, de pousser quelques cris, juste pour consoler quelque vaillant guerrier parti au galop dans la solitude, pour qu’il n’ait pas peur de continuer à avancer. Que ces cris soient braves ou tristes, repoussants ou risibles, c’est le dernier de mes soucis ; mais, comme c’est un appel aux armes, il faut bien sûr que je me conforme aux ordres de mes supérieurs, alors j’ai souvent utilisé des allusions voilées pour ne pas transmettre mon terrible sentiment de solitude à la jeunesse actuelle, perdue dans de doux rêves comme je l’avais été moi-même au même âge.
…
(1) L’école était gratuite.
(2) La guerre russo-japonaise, opposant la Russie impériale à l’empire japonais, s’est déroulée de février 1904 à septembre 1905.
(3) C’est le passage le plus célèbre et le plus souvent cité du texte.
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